Quand l'épreuve révèle qui tu es

Dec 13, 2025 8:28 am

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Quand l’épreuve révèle la profondeur de la foi


Assalamou ‘alaykum wa rahmatouLlahi wa barakatouh,


Avant d’entrer dans le sujet, j’aimerais t’inviter à prendre une grande respiration du cœur.


Ce que tu vas lire parle de douleur, mais aussi de lumière… celle qu’Allah insuffle à ceux qu’Il aime.


Lorsque se lève le vent de l'épreuve, si les racines de la ilāha illa Llāh ne sont pas solidement ancrées, l'arbre se déracine et chute.


Si elles sont solidement ancrées, l'arbre demeure droit.


Et ce, quelle que soit la puissance de la tempête.


C’est un passage d’un cours religieux que j’ai écouté il y a des années.


Il m’avait profondément marquée, et je ne l’ai jamais oublié.


Ne t’est-il jamais arrivé d’être stupéfait(e) face à la patience édifiante de certaines personnes confrontées à de lourdes épreuves ?


Personnellement, celles qui m’ont le plus bouleversée sont les patiences des parents endeuillés suite à la perte de leurs propres enfants.


Lorsque j’assiste, de près ou de loin, au deuil d’un parent, mon cœur se serre.


Je n’ose même pas imaginer l’ampleur de la douleur.


Et pourtant… Allah assiste qui Il veut, en lui permettant de traverser la tempête en pleine soumission à Lui.


Permets-moi de te partager quelques histoires de parents croyants qu’Allah a assistés par Sa Noble Présence, lorsqu’ils furent confrontés à l’une des plus douloureuses épreuves qui soient.


Mon amie a perdu sa fille de quelques mois il y a quelques années.


Elle ne portait pas le voile à l’époque, et pourtant, elle fit preuve d’une patience qui nous a tous subjugués.


Elle répétait sans cesse : « al-ḥamdu li-Llāh, al-ḥamdu li-Llāh », « elle est avec Ibrāhīm ‘alayhi s-salām ».


L’habit ne fait pas le moine, n’est-ce pas ?


Un prédicateur médecin racontait avoir assisté à l’agonie d’un jeune enfant.


Le père s’approchait régulièrement de son épouse en lui disant : « N’oublie pas! N’oublie pas ! ».


Intrigué, le prédicateur observait.


Lorsque l’enfant rendit son dernier souffle, les deux parents se prosternèrent

immédiatement.


C’était cela que le père rappelait à son épouse.


À eux, in shā’a Llāh, la maison de la louange.


Je me souviens aussi de parents palestiniens apprenant la mort de leurs enfants :

– ce père, front au sol, remerciant Allah ;

– cette mère, en pleurs, qui se prosterna elle aussi ;

– celle qui, en voyant le sourire de son fils martyr, s’écria : « C’est une lune, ô gens ! » ;

– ce père qui fit ses ablutions pour prier aussitôt.


La douleur peut être belle, lorsqu’elle permet au cœur meurtri de rester ferme, soumis, et rempli d’amour pour son Créateur.


C’est le signe qu’Allah a, avant tout, Aimé.


La vie d’ici-bas est une succession de jours doux et d’autres plus lourds. Les épreuves sont une tradition de la vie sur terre.


Mais seuls font preuve de patience ceux dont les racines de la ilāha illa Llāh sont fermement ancrées dans le cœur.


Alors, quel que soit le souffle du vent… l’arbre ne tombe pas.


Nous avons TOUS besoin de cerner les fragilités spirituelles de nos cœurs, de les purifier, et d’y renforcer les racines de la ilāha illa Llāh.


Les cours dispensés au sein de l’association existent pour nous aider à cheminer vers cet objectif, bi idhni Llāh.


Si ces histoires t’ont touché(e) comme elles m’ont touchée, sache que nous avançons ensemble dans cette quête de purification du cœur.


Rejoins-nous ici pour cheminer ensemble


Qu’Allah subḥānahu wa ta‘ālā te guide, t’accorde une patience qui fortifie ton cœur, et fasse de chaque épreuve un moyen d’enraciner encore plus profondément la ilāha illa Llāh en toi.


Ta soeur Inès


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